OHEL YOSSEF – PANTIN

Association Israelite de Pantin & du Près St Gervais

Vaut-il mieux donner à la Tsedaka une grosse somme en une fois ou en plusieurs fois ?

De fait, cette question en comprend deux :

1) Vaut-il mieux donner toute la somme que l’on destine à la Tsedaka à une seule cause ou à plusieurs ?

2) Si l’on donne tout pour une seule cause, faut-il tout donner en une seule fois ou en plusieurs fois ?

D’un côté, la Mitsva de Tsedaka consiste à donner au nécessiteux «ce qui lui manque» (Devarim – Deutéronome 15 : 8). D’un autre côté, il faut donner le dixième ou – mieux – le cinquième de ses revenus. Les Sages comparent la Tsedaka à une armure en se basant sur le verset : «Il s’est habillé de Tsedaka comme une armure» (Isaïe 59 : 17). «De même que l’armure est constituée de fines particules qui, ajoutées les unes aux autres, constituent une grande armure, de même chaque pièce donnée à la Tsedaka finit par constituer une grosse somme».

Par ailleurs, il est écrit dans les Pirké Avot : «Tout est fonction de la multiplication des actions». Rambam (Maïmonide) explique : «Plus l’homme multiplie les actions de bienfaisance et agit constamment en faveur du bien, plus il acquiert cette qualité : celui qui donne cent pièces d’or en cent fois ne ressemble pas à celui qui donne cent pièces d’or en une seule fois !».

Même le Choul’hane Arou’h (Yoré Déa 257 : 9) tranche en prenant en considération le point de vue des nécessiteux : «Il ne faut pas donner tout son argent à un seul pauvre afin de ne pas amener la famine dans le monde».

Il est préférable de distribuer l’argent dans plusieurs boîtes de Tsedaka (en plus des pièces qu’on donne chaque jour avant la prière du matin et de l’après-midi, avant l’allumage des bougies de Chabbat…).

Si on doit s’occuper d’une personne nécessiteuse en particulier, on doit lui procurer «ce dont il a besoin» tout en se réservant le droit de distribuer aussi des pièces à d’autres causes charitables.

F.L. (d’après Rav Yossef Ginsburgh – Pinat Hahala’ha)

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